Un outil de Corporate Performance Management demande les mêmes attentions que n’importe quel logiciel métier.
Aussi performant et reconnu soit-il, si toutes les précautions nécessaires à sa mise en place ne sont pas respectées, le résultat risque de se solder par un échec.
Pour éviter la catastrophe, voici six points d’attention à valider lors du processus d’implémentation.
La qualité du prestataire
L’accompagnement de proximité est nécessaire au début dans la phase de prise en main, mais également à long terme.
L’entreprise change et nécessite de fréquents ajustements de paramétrage. En parallèle, l’outil CPM lui-même évolue en proposant de nouvelles fonctionnalités.
La présence d’un prestataire disponible et motivé est donc un atout et un confort majeur.
Les critères de sélection de l’outil CPM
Il est tentant de s’inspirer du choix des concurrents. Cependant, la méthode peut s’avérer périlleuse si leurs besoins diffèrent des vôtres.
Mieux vaut partir de son propre cahier des charges.
Afin de s’assurer de la compatibilité de l’outil CPM avec votre besoin, la réalisation d’une preuve de concept (POC) est une sécurité supplémentaire.
La désignation d’un key-user
L’outil CPM doit devenir un outil du quotidien. Pour prendre une telle importance, il doit être porté dès le premier jour par un collaborateur de référence appelé key user.
Son rôle est de transcrire les problématiques des utilisateurs en exploitation de l’outil CPM.
Si personne n’endosse ce rôle, l’outil CPM risque d’être rapidement oublié de tous. Compte tenu de l’engagement financier, cette situation n’est pas acceptable.
Des ressources disponibles
Au-delà de l’investissement financier, il convient de prévoir au préalable les ressources humaines nécessaires. Comme tout software, sa mise en place demande de la disponibilité et un travail qui vient s’ajouter aux tâches quotidiennes.
Chacun doit être en mesure de fournir ce temps. Si l’enthousiasme d’utiliser une nouvelle solution est en plus général, le projet est en très bonne voie !
Les objectifs et les livrables
Identifier les objectifs et les livrables garantit une pleine utilisation des fonctionnalités. Sans cette étape, le risque est de s’en tenir à une utilisation basique de l’outil CPM et sans rapport avec l’investissement financier.
L’objectif de rentabilité fait bien entendu partie intégrante du cahier des charges.
La sélection par le prix
On ne le répétera jamais assez : le meilleur outil CPM n’est pas le moins cher !
L’ordre des préoccupations idéal est le suivant :
- L’outil CPM sait-il répondre au cahier des charges ?
- Le retour de l’investissement est-il garanti ?
- Le prix est-il cohérent avec votre capacité d’investissement ?
Le mauvais choix entraine une perte financière immédiate.
Conclusion
Dans le cas où l’outil CPM ne donne pas satisfaction, il convient de parcourir et de combler les manques relatifs à ces six points.
Ensuite seulement, il sera légitime d’incriminer la qualité de l’outil CPM elle-même.